Moi, je reste en vacances !

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De retour chez soi, comment garder le bénéfice de ces semaines de rêve passées à rire, buller, dorer, se régaler et profiter des siens ? Facile, avec les conseils de pro !

Après un séjour en mode vacances, au cours duquel notre organisme s’est parfaitement adapté à cette nouvelle vie sans stress avec le soleil, les grasses matinées, les copains et la bonne bouffe pour seuls contraintes, le retour au quotidien peut être très rude. Rapidement, l’agenda se remplit, les rendez-vous se bousculent, les journées se réduisent comme peau de chagrin et le stress se réinstalle en note majeure et chronique. Alors, pour ne pas plonger la tête la première dans ce maelström et réussir à garder le bénéfice des vacances jusqu’aux prochaines, voici cinq pistes à suivre au quotidien…

Je maintiens mon énergie au top

Pourquoi ? Parce que j’en ai besoin pour affronter la rentrée et que je n’ai plus le temps de faire, chaque matin, la gym bien-être qui, en vacances, me dopait pour la journée. Je dois donc m’y prendre autrement…
Comment ? En effectuant, aussi souvent que possible, un exercice simple à pratiquer du bout des doigts (où aboutissent nos méridiens). Mis au point par Paul Woo Fon, enseignant à l’International Tai Chi Chuan Association (ITCCA) à Grenoble et aux Thermes d’Allevard, il aide à cultiver sa tonicité au quotidien en développant ce que les adeptes du tai-chi-chuan ou du qi gong appellent le « qi », c’est-à-dire l’énergie interne. En position assise, réveiller les cinq doigts de chaque main en tirant dessus avec les doigts de l’autre main au moins cinq fois. Puis laisser tomber les mains le long du corps et relâcher complètement les épaules, les coudes et les poignets. Se concentrer alors mentalement sur l’extrémité de chaque doigts, un à un, jusqu’à sentir leur présence et imaginer que chacun s’étire, un peu comme un chat sortirait ses griffes. Enfin, arrondir les poignets de façon à ce que les doigts, toujours étirés, pointent spontanément vers les cuisses. Une fois ces mouvements achevés, les signes d’un regain d’énergie vitale sont manifestes : le dos se redresse, la capacité respiratoire et le tonus augmentent. A répéter plusieurs fois dans la journée. Pour en savoir plus : taichigrenoble.com, xpeo.fr, centre-sport-sante-allevard.fr

Je veille à récupérer illico

Pourquoi ? Parce que même si j’ai fait la fête cet été, j’ai rattrapé les nuits trop courtes à coups de grasses matinées, voire de longues siestes. A la rentrée, en cas de fatigue, il n’est pas utopique de continuer à récupérer… différemment.
Comment ? Michèle Freud, directrice de l’Ecole de sophrologie du Sud-Est, propose trois siestes récupératrices à pratiquer selon le temps dont on dispose.
La sieste éclair, en quelques secondes. Fermer les yeux, même un court instant, suffit à se détendre. Inspirant en comptant quatre temps, expirer lentement en comptant huit temps. A répéter plusieurs fois tout en laissant défiler vos pensées sans s’y arrêter.
La sieste flash, en 5 minutes. S’installer le plus confortablement possible en faisant en sorte de ne pas être dérangé. Fermer les yeux et imaginer un paysage qui procure une sensation de calme (mer, montagne, campagne). Se laisser bercer par cette image sereine et écouter sa respiration devenir de plus en plus calme. Prendre conscience de l’ensemble du visage, puis de bras jusqu’au bout des doigts, du dos, du thorax, du bassin, des jambes jusqu’au bout des pieds. Observer les sensations et la manière dont le corps se détend. Puis, en effectuant une grande inspiration, ouvrir les yeux et reprendre contact avec l’environnement.

La mini sieste, en 20 minutes.

Programmer son téléphone-réveil sur cette durée, de façon à ne pas déphaser son horloge biologique, ce qui agirait sur l’endormissement du soir. S’allonger au calme, un masque sur les yeux et s’isoler des bruits extérieurs à l’aide de bouchons d’oreilles. Pour s’endormir plus vite et chasser les idées parasites : prendre une grande inspiration et souffler longuement par la bouche. Se concentrer ensuite sur sa respiration en la laissant devenir de plus en plus abdominale. Enfin, penser mentalement à l’inspiration « j’inspire le calme ».

Article rédigé par  Fémina _ Du 1 au 7 septembre 2014, p.42

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